Agricola Piano cultive des blés anciens provenant du mélange du professeur Salvatore Ceccarelli et les transforme ensuite en farine au goût antique.
Le réchauffement de la planète est une réalité et le système agricole actuel est mal adapté pour faire face à l’impact du changement climatique en raison de la grande uniformité qui caractérise nos productions (monoculture). La seule réponse est le Mélange de Céréales Anciennes du Professeur Salvatore Ceccarelli.
Qui est le Professeur Ceccarelli ?
Salvatore Ceccarelli a été professeur titulaire de génétique agricole à l’Institut d’amélioration génétique de l’Université de Pérouse jusqu’en 1987. À partir de 1980, il a mené des recherches à l’ICARDA (Centre international de recherche agricole en milieu sec, Alep, Syrie) jusqu’en 2006, et a continué à servir le Centre en tant que consultant jusqu’en 2014.
Il est actuellement consultant indépendant.
Qu’est-ce que le mélange évolutif du Professeur Ceccarelli ?
Il s’agit de semer de nombreuses variétés de blés anciens, c’est-à-dire pas une seule variété (uniquement le blé de Majorque, ou uniquement le blé Senatore Cappelli), mais un mélange d’environ 2 000 variétés de blés tendres anciens.
Une fois plantées dans un champ, les variétés se croisent naturellement et sont influencées par les caractéristiques du lieu. Ce mélange devient ainsi une population.
Pourquoi un mélange et non une monoculture ?
Semer un mélange est une coutume séculaire et a de très bonnes raisons :
- Elle sert à maintenir une production constante. En effet, chaque variété est sensible à certaines conditions pédologiques et climatiques et ce n’est qu’au moment où elles se produisent que vous obtiendrez une bonne récolte ;
- Elle permet une véritable agriculture biologique, car les différents systèmes racinaires des différentes variétés empêchent l’apparition de mauvaises herbes ;
- Les céréales anciennes sont plus résistantes aux maladies et aux attaques d’insectes ;
- Il permet à l’agriculteur de conserver, d’échanger, d’améliorer, de reproduire et de vendre des semences, protégeant ainsi les variétés indigènes et la diversité biologique ;
- Il réduit considérablement les coûts de production, surtout si une rotation bisannuelle avec des légumineuses est mise en place.
Les semences sont directement liées à l’alimentation, et par l’alimentation à la santé. Donc celui qui contrôle les graines contrôle notre santé.